Normands autour du monde 2018

Entretien avec Aude Feuillet et Didrik Launay, ambassadrice et ambassadeur de « Normands autour du monde »

- Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
(AF) Je m’appelle Aude Feuillet, j’ai 25 ans et j’habite Grand-Camp en Seine-Maritime.
(DL) Je m’appelle Didrik Launay, j’ai 22 ans et j’habite dans la Manche à Marcilly.

- Pourquoi avoir postulé à ce concours ?
(AF) J’ai toujours aimé voyager, aller à la rencontre d’autres cultures et je ne suis jamais allée en Afrique. C’était pour moi l’occasion de découvrir un nouveau continent et c’est aussi une chance exceptionnelle de partir en tant que représentante de notre région, avec une parole et des missions !
(DL) J’ai découvert ce concours un peu par hasard par un partage sur les réseaux sociaux et je trouvais que je correspondais aux critères requis : être Normand, jeune et aimer voyager.

- Quelles sont vos attentes au niveau personnel ?
(AF) Le plaisir des rencontres, comprendre ce qui a poussé les gens à vivre à l’étranger. Chaque vie est unique et je devrais avoir des réponses très différentes.
(DL) C’est plutôt un défi, voir si je vais être capable de m’organiser. Vais-je réussir ?

- Comment voyez-vous votre rôle d’ambassadeur/drice auprès des établissements scolaires ?
(AF) C’est vraiment très impressionnant car déjà, entre un lycée, un collège et une école primaire, les attentes sont totalement différentes. Ils ne perçoivent pas les mêmes choses des pays où je vais me rendre et leurs demandes sont très variées. C’est génial car d’un même endroit je vais avoir mille réponses à leur fournir. Je vais devoir regarder à travers mes yeux mais aussi les yeux de lycéens, de collégiens, d’écoliers et même d’une tortue en peluche !
(DL) Je voudrais leur donner l’envie d’être actifs dans leur vie. Et leur donner l’envie de voyager, les sensibiliser au monde, à l’environnement.

- Parmi toutes les missions qui vous ont été confiées, laquelle vous interpelle le plus ?
(AF) Savoir s’il y a des phoques moines sur les côtes de Tunisie. Je ne m’attendais pas du tout à une requête de ce type et je n’en ai aucune idée. Je ne sais même pas ce qu’est un phoque moine (rires).
(DL) Le plus vivant, c’est Gaby la petite vache en peluche : la promener avec moi car les enfants de l’école élémentaire vont très vite s’identifier à elle et vivre mon voyage à travers ses aventures à elle.

- Comment allez-vous échanger avec les élèves pendant votre périple ?
(AF) Pour l’école primaire, je vais envoyer chaque jour un mél accompagné d’une photo avec Caroline la tortue, leur mascotte. Je vais envoyer des vidéos de chaque étape aux collégiens et ils en feront un montage pour réaliser un compte-rendu du voyage. Concernant le lycée ils vont réaliser des affiches et un journal de bord rédigé en anglais à partir des photographies que je vais leur envoyer.
(DL) Essentiellement via Instagram et par le blog tenu sur le site « normandsautourdumonde.com »

- Et après le 30 septembre, date du retour ?
(AF) Ma vie continue, mais je prendrai le temps de retourner dans chaque établissement mi-novembre.
(DL) Je n’en ai aucune idée !

- Pensez-vous revenir changé(e) ?
(AF) Oui, car je pense que l’Afrique transforme. Je serai aussi enrichie au niveau humain de par toutes ces rencontres. Par contre, hélas, je n’aurai pas vraiment le temps de m’enrichir culturellement.
(DL) Oui, car je pense que si je suis contaminé par l’envie de voyager, ça va me donner l’envie de repartir très vite. Je pense que ça pourra me donner l’envie de faire des missions vétérinaires à l’étranger dans le cadre de mes études.

- Quel est votre ressenti à chaud sur cette journée passée dans les établissements ?
(AF) C’était intense ! De questions farfelues en conseils avisés, c’était vraiment sympa de voir que tous étaient interpellés par le projet. Tous avaient des choses à dire et partager, et ça leur a fait créer du lien entre eux avant qu’ils n’en créent avec les gens que je vais rencontrer.
(DL) C’était surprenant et speed. Il n’y aucun filtre chez les écoliers et par ailleurs, je ne m’attendais pas à autant de réactivité de la part des écoliers ! C’est prometteur.

- Sans réfléchir, les trois premiers mots qui vous viennent à l’esprit à l’évocation de ce projet ?
(AF) Jeunesse, partage et découverte.
(DL) Culture, décalage et connecté.

Aude travaille avec :

  • l'école Pierre Corneille, Bolbec ;
  • le collège Roncherolles, Bolbec ;
  • le lycée Pierre de Coubertin, Bolbec.

Didrik travaille avec :                                                                                                                                                                   

  • l'école de Navarre, Évreux ;
  • le collège de Navarre, Évreux ;
  • le lycée Léopold Sedar Senghor, Évreux.

Mise à jour : janvier 2021