« Grand témoin » au Lycée agricole du Robillard

Une sensibilisation des apprentis et lycéens de la Région Normandie au bien-être des animaux d’élevage.

Qui était présent ?

Le 9 décembre 2021, le Dôme et l’association du LIT OUESTEREL organise la première rencontre « Grand témoin » de la saison 2021/2022.

Environ 200 apprentis et lycéens normands se sont rendus au lycée agricole du Robillard pour en apprendre davantage sur les enjeux liés au bien-être des animaux d’élevage et échanger avec les professionnels invités pour l’occasion.

Enfin, Chloé, Christelle et Clément, tous les trois éleveurs, ont présenté leurs élevages et ont pu témoigner par leur expérience du souci constant qu’ils ont du bien-être de leurs animaux et de la satisfaction personnelle d’en prendre le plus grand soin.

Historique et Constat

Hervé Guyomard, Directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) et Président de l’association LIT OUESTEREL, a retracé succinctement les grandes évolutions de l’élevage depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les choix techniques et politiques aux sorties de la guerre ont permis d’endiguer les pénuries alimentaires mais des conséquences moins intéressantes ont été produites. Une surproduction à partir du milieu des années 1980 a déséquilibré l'environnement agricole, des impacts négatifs des systèmes de productions intensifs, des soutiens budgétaires inégalitaires, des comportements alimentaires modifiés.

En ce début d’années 2020, l’agriculture Normande, Française et Européenne vie une mutation profonde et doit faire face à de nombreux défis difficilement conciliables.

Nos modes d’alimentation vont devoir être repensés, ce qui impactera les systèmes agricoles sur toutes les dimensions de la durabilité.

Qu'appelle-t-on le bien-être animal ?

Pour Luc Mounier, enseignant-chercheur et coordinateur de la Chaire “Bien-être animal” à VetAgro Sup, le bien-être animal, sujet majeur en élevage aujourd’hui, est défini comme « l'état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l'animal ».

Les pratiques courantes doivent être réinterrogées à la lumière de cette définition et des connaissances nouvelles sur les animaux notamment pour l’élevage en bâtiment.

Les consommateurs et citoyens souhaitent voir davantage les animaux en extérieur.

Mais l’élevage en plein air apporte-t-il plus de bien-être aux animaux ? Luc a ainsi démontré aux participants que, comme bien souvent, ce n’est pas aussi simple.

Plus d'informations

Cette rencontre a été animée par Virginie Klauser, chargée de projets en médiation au Dôme.

Lien de l'article sur leur site : ICI

Mise à jour : mai 2022